Green Lantern - Interview de Ryan Reynolds

C'est mercredi que "Green Lantern" sort dans les salles de cinéma françaises. Ryan Reynolds qui incarne le super héros DC s'est confié récemment à Fabrice Leclerc pour le magazine Studio Ciné.


Quel est l'intérêt, pour un acteur, de jouer un superhéros?
Ce sont souvent des hommes normaux à qui il arrive des choses anormales. Finalement, c'est peut-être plus intéressant pour un acteur de créer cela...

Car chaque superhéros à une faiblesse. Quelle est la vôtre?
Je ne vous le dirai pas, vous prendriez l'avantage sur moi. Ma faiblesse ? Les interviews peut-être. Non, je rigole...

Vous n'allez pas me dire, comme le font les autres, que tourner devant un fond vert est intéressant pour un acteur...
Je confirme, ce n'est pas intéressant, c'est ennuyeux, mais c'est aussi ça le travail. En revanche, c'est vrai qu'il faut, dans ces moments-là, se plonger dans son imagination. Les acteurs sont payés pour faire croire, pour jouer. Vous passez des jours à vous entraîner, vous muscler et celui qui vous dit que c'est passionnant est un menteur. Quand on tourne un film comme Green Lantern, on entre dans une sorte de vie monacale. Mais c'est intéressant.

Vous alternez cinéma indépendant, comme Buried, et comédies ou blockbusters, comme La proposition ou Green Lantern. Où trouvez-vous vraiment votre plaisir?
Je n'ai pas de critères de choix. J'ai grandi en voyant beaucoup de films et j'aimais ces acteurs qui peuvent tout jouer, être à l'aise dans tous les types de films. Des gens comme Peter Sellers, James Stewart, Cary Grant, Humphrey Bogart jouaient, quoi qu'il arrive. Aujourd'hui, j'ai envie de travailler avec des gens divers : Stephen Daldry, Guillermo del Toro...

En parlant de Buried, vous avez étonné votre monde avec ce film...
Mais toute la réussite de Buried revient à Rodrigo Cortés. Il peut m'appeler pour n'importe quel rôle et je repars dans la minute tourner avec lui. Ce rôle d'un soldat enfermé dans un cercueil m'a profondément marqué. Au cinéma, il y a les cascades physiques et les cascades psychiques.

Hollywood, pour vous, c'était un rêve?
Pas au début. Je suis parti à Los Angeles pour devenir acteur dans les ligues d'improvisation. Je n'ai pas pu y entrer alors, comme tout le monde, j'ai pris un agent. Puis j'ai décroché des rôles à la télévision, j'ai fait du théâtre et le cinéma est arrivé. J'ai mis du temps à percer [il a 35 ans, NDLR] car j'ai longtemps refusé les têtes d'affiche, je pensais que les meilleurs rôles n'étaient pas ceux-là. J'évolue avec le temps et je cherche aujourd'hui des expériences différentes. Mes années à la télévision sont les meilleures de ma vie mais je n'ai pas forcément envie d'y revenir. Comme je ne compte pas refaire un film comme Buried dans l'avenir.

Qu'est-ce qui est le plus difficile dans le fait d'être Ryan Reynolds?
La célébrité ? On sent parfois les murs de sa vie quotidienne se rapprocher. Vous vous rendez compte que votre vie privée est le plus important. Il y a une véritable économie basée sur la vie des people.

Mais ce n'est quand même pas une découverte pour vous. Vous le saviez.
Attention, je ne me plains pas. Je l'accepte car, que je le veuille ou non, cela fait partie du boulot que je fais.

1 commentaire

VENOM a dit…

ayant vu le film je dirais que c'est un navet scénarisé par des pomme de terre, les fans de green lantern comme moi seront déçu en éspéront que captain america qui sortira 7 jours plus tard remontera le moral des fans de comics

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