The Amazing Spider-Man - L'interview d’Andrew Garfield par Tobey Maguire

Le magazine VMan a proposé à l’acteur Tobey Maguire (Spider-Man 1,2 et 3) d'interviewer Andrew Garfield qui lui succèdera dans le costume de l'homme araignée et que vous découvrirez le 4 juillet au cinéma.


Tobey Maguire : J’étais particulièrement excité à deux moments : quand le réalisateur Marc Webb s’est impliqué. Je pense que c’est un choix intéressant et cool. Puis j’étais curieux de savoir qui allait jouer Peter Parker. Quand j’ai entendu que c’était toi, je me suis dit ‘P*tain c’est parfait !’ Je veux juste que le film soit génial et je pensais, quel merveilleux acteur est Andrew Garfield, j’étais content que ça se soit passé ainsi. Quel a été le procédé? Comment as-tu réussi à décrocher le rôle ?
Andrew Garfield : C’était plutôt basique, hormis le fait que l’audition était la plus dramatique avec le plus de pression qu’aucune autre audition que j’ai connue. Ils aiment vous mettre la pression dans le but de créer des tensions entre des acteurs d’une même génération.

TM : Oui, je comprends parfaitement. Quels effets cela a-t-il eu sur toi ?
AG : La principale chose à laquelle je pense et m’inquiète c’est ce qui va arriver après la sortie du film. Quel a été ton expérience quand tu es devenu Spider-Man dans les yeux des gens ? Je suis intéressé d’entendre ce que tu as à dire sur les changements de vie que ça apporte. Parce qu’actuellement, j’ai beaucoup de craintes. Je ne le vis pas encore, donc je suis sûr que j’imagine ça bien pire que ça ne sera. Je t’admire tellement parce que tu es un acteur et c’est tout ce que tu as été et sera. Ca doit être très dur de s’accrocher au simple fait de vouloir être un acteur, raconter des histoires et de ne pas avoir son image devenir plus importante que son art. As-tu souvenir d’un changement radical ou était-ce quelque chose sans importance ?

TM : Je pense que notre situation était un peu différente, parce que les films ne faisaient pas de grosses ouvertures au box office, ce qui est plutôt habituel, voire attendu, de nos jours. Le premier Harry Potter était sorti six mois avant nous et ça a été un phénomène dès le début, c’était dingue parce que c’était nouveau à ce moment-là, et je ne dis pas que ça n’était jamais arrivé dans l’Histoire du cinéma, mais à cette époque, ça a été une avancée. Et puis c’est arrivé avec nous. Les gens ne s’attendaient pas à ce que Spider-Man soit ainsi. A partir de là, les gens commencent à prédire quels seront les chiffres du box office. Mais pour moi, c’était assez inattendu. Il y a tellement eu de bouleversements dans ma vie le weekend de sortie du film. C’était choquant.
AG : Exact. Je ressens juste une énorme responsabilité pour l’histoire et les fans, parce que je sais dans mon cœur, combien ce personnage représente pour les gens, car il représente tout autant pour moi. Pour l’amour de tous les gens qui tiennent à Spider-Man autant que moi, je veux amener le personnage à la vie et être sûr qu’ils soient satisfaits autant que possible.

TM : C’est vraiment cool. Tout ce que tu dis sur la connexion entre toi et l’histoire et les fans, il semble que tu aies beaucoup de respect pour le personnage.
AG : Enormément. Peter Parker est un personnage très positif, c’est un outsider qui a un désir pur d’accomplissement. J’ai beaucoup appris de lui quand j’étais enfant, des bande-dessinées jusqu’au film dans lequel tu jouais. J’avais 19 ans quand je l’ai vu. J’avais un DVD piraté de Portobello Market avec mon ami Terry McGuiness, on est allé dans mon petit appartement du Nord de Londres, on l’a regardé deux fois de suite et on s’est entraîné devant le miroir !
Terry a un lourd accent et à chaque fois que je récitais les dialogues, il se moquait de moi avec son rire très distinct et me disait ‘Non, mec, tu ne pourras jamais être Spider-Man. Tu ne seras jamais Spider-Man !’ J’étais tellement humilié et furieux. Mais, heu… je t’*mmerde, Terry Spider-Man a toujours été un beau symbole pour moi, et je suis sûr pour toi aussi et je voudrais que ça reste ainsi. Parce qu’on peut se faire ensevelir par les chiffres et si c’est un succès ou non. La nature du succès est quelque chose que j’ai beaucoup reconsidérée récemment. Mais je pense que tout ce que nous pouvons faire, comme tu dis, c’est de rester fidèle à son essence et délivrer la meilleure histoire possible, et c’est ce que j’espère que nous ferons… je pense que nous avons le potentiel pour le faire.

1 commentaire

Anthony Betterave a dit…

Cet espèce de suçage de chibre collectif entre acteurs! XD

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