Darren Aronofosky raconte sa version de Batman avec Clint Eastwood
C'est à travers le livre de David Hughes, intitulé « Tales from Development Hell: The Greatest Movies Never Made? » que nous apprenons qu'en 1999, le réalisateur de Black Swan, Darren Aranofsky avait pour projet de relancer la franchise Batman avec un script co-écrit avec Frank Miller inspiré du célèbre « Batman : Year One ». Clint Eastwood avait même été approché pour y jouer un Batman vieillissant. Voilà un extrait de ce qu'a révélé Darren Aranofsky à David Hughes pour le livre :
« Je leur avais dit que je casterai Clint Eastwood comme Chevalier Noir, et que je le tournerai à Tokyo, comme doublure de Gotham City. Ca a attiré leur attention. La franchise Batman devenait de plus en plus comme la série, c’était devenu une grande farce kitsch. J’avais proposé l’inverse complet, c’est-à-dire revenir dans les rues, placer l’intrigue dans la réalité, pas de scène, pas de plateau de tournage, tourner à l’intérieur des villes à travers les Etats-Unis, pour créer un sentiment de réalité. Mon pitch était dans l'esprit "Un Justicier dans la Ville" ou "French Connection" rencontre Batman. Dans Year One, Gordon était une sorte de Serpico, et Batman un Travis Bickle (De Niro dans Taxi Driver). »
On remarquera que ce qu'avait imaginé Darren Aronofsky était finalement assez proche de ce qu'à par la suite réalisé Cristopher Nolan à qui Warner a pourtant préféré confier la franchise. Le pitch était en tout cas intéressant et plutôt ambitieux avec une adaptation qui semblait par contre plus proche de "Dark Knight Returns" que de "Batman Year One" avec un Batman proche de la retraite...
« Je leur avais dit que je casterai Clint Eastwood comme Chevalier Noir, et que je le tournerai à Tokyo, comme doublure de Gotham City. Ca a attiré leur attention. La franchise Batman devenait de plus en plus comme la série, c’était devenu une grande farce kitsch. J’avais proposé l’inverse complet, c’est-à-dire revenir dans les rues, placer l’intrigue dans la réalité, pas de scène, pas de plateau de tournage, tourner à l’intérieur des villes à travers les Etats-Unis, pour créer un sentiment de réalité. Mon pitch était dans l'esprit "Un Justicier dans la Ville" ou "French Connection" rencontre Batman. Dans Year One, Gordon était une sorte de Serpico, et Batman un Travis Bickle (De Niro dans Taxi Driver). »On remarquera que ce qu'avait imaginé Darren Aronofsky était finalement assez proche de ce qu'à par la suite réalisé Cristopher Nolan à qui Warner a pourtant préféré confier la franchise. Le pitch était en tout cas intéressant et plutôt ambitieux avec une adaptation qui semblait par contre plus proche de "Dark Knight Returns" que de "Batman Year One" avec un Batman proche de la retraite...
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