Les héros oubliés #2 - Captain Nice
Si Superman, Batman et Spiderman traversent les époques sans véritablement connaître la crise, tous les super héros n’ont pas cette chance. Certains n’ont droit à la postérité qu’un court instant, finissant immanquablement par disparaître de la scène. C’est à ces super héros que Comic Screen rend hommage dans cette rubrique.
Créée et produite par Buck Henry, diffusée aux Etats-Unis le 9 janvier 1967 sur NBC et seulement en France le 24 juin 1988 sur Canal Plus, la série TV Captain Nice n’a pas duré plus d’une saison. Sans doute parce que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures…
En 1966, le succès rencontré par le ton décalé de la série Batman et Robin sur la chaîne américaine ABC donne l’idée à sa concurrente NBC de surfer sur la lucrative batmania en développant sa propre série parodiant « gentiment » l’univers l’un super héro.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire et bien qu’il cherche à surfer sur la vague, Captain Nice n’entretient aucun lien de parenté avec Brice de Nice.
Chimiste pour la police, Carter Nash met accidentellement au point un « Super Breuvage ». Une fois la potion magique ingérée cul sec, dopé par ses super pouvoirs, Carter Nash endosse le costume confectionné par sa mère pour faire régner l’ordre et la justice sous l’identité du super héro Captain Nice. Les criminels n’ont alors plus qu’à bien se tenir...
Si le show s’inspire bien de Batman et Robin, force est de reconnaître que Captain Nice est largement plus axé sur la dérision et les gags. Finalement, l’humour n’est pas très loin de celui des Monty Python. Par ailleurs, Captain Nice pastiche aussi et surtout Superman. Costume de super justicier, super pouvoirs, tenue vestimentaire et lunettes « à la Clark Kent », présence très « Loïs Lane » du sergent Candy Kane (collègue et petite amie de Carter Nash) et, comme Superman, les apparitions de Captain Nice ne laissent jamais ses contemporains indifférents :
« Look, it’s the man who flies around like an eagle.
Look, it’s the enemy of all that’s illegal.
Look, at the muscles on his arms, they’re like hammers.
Look, it’s some nut who walks around in pajamas.
That’s no nut boy ! That’s Captain Nice, nice, nice, nice, nice! »
La série n’a certes pas dépassé le cap de la première saison et des quinze épisodes, mais a tout de même donné lieu à la publication d’un comic book édité chez Gold Key Comics en 1967 et à la sortie d’un coffret DVD en zone 1 plus récemment.
Superboy
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Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire et bien qu’il cherche à surfer sur la vague, Captain Nice n’entretient aucun lien de parenté avec Brice de Nice.
Chimiste pour la police, Carter Nash met accidentellement au point un « Super Breuvage ». Une fois la potion magique ingérée cul sec, dopé par ses super pouvoirs, Carter Nash endosse le costume confectionné par sa mère pour faire régner l’ordre et la justice sous l’identité du super héro Captain Nice. Les criminels n’ont alors plus qu’à bien se tenir...
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« Look, it’s the man who flies around like an eagle.
Look, it’s the enemy of all that’s illegal.
Look, at the muscles on his arms, they’re like hammers.
Look, it’s some nut who walks around in pajamas.
That’s no nut boy ! That’s Captain Nice, nice, nice, nice, nice! »
La série n’a certes pas dépassé le cap de la première saison et des quinze épisodes, mais a tout de même donné lieu à la publication d’un comic book édité chez Gold Key Comics en 1967 et à la sortie d’un coffret DVD en zone 1 plus récemment.
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